Si le soleil n’est pas au rendez-vous, le printemps des poètes, lui, est à nos portes.
Et pour commencer cette rubrique, j’aimerais vous présenter le nouveau recueil édité par MØTUS, cette maison d’édition que je vous présentais, il a quelque temps de cela.
Ce recueil au titre évocateur réunit des textes poétiques en prose, plus ou moins courts. D’une grande sensibilité, ces poèmes laissent toujours une belle place à l’imagination du lecteur, lui ouvrant -par d’étonnantes associations d’idées- les portes d’un beau voyage imaginaire. Des dessins stylisés -des crayonnés- accompagnent à la perfection les mots du poète et participent à cette douce rêverie qui enchante, surprend et amuse.
Un bel ouvrage qu’on a plaisir à lire et à contempler.
Un recueil sensible pour porter un regard autre sur notre quotidien.
Deux extraits :
Je rêve que les mots
grandissent dans les champs
qu’il existe des fleurs
à plusieurs syllabes
des plantes sauvages
auxquelles ne manque
que la parole
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Je rêve que dimanche
est un jour blanc
collé sur un mur
avec un clou
pour suspendre l’ennui